dimanche 13 décembre 2009

Voyage d'affaires à Paris




Le Club Le baron.

Tout commença par une promesse à tenir. Yves Chevalier, mon cousin, producteur associé chez Gaumont m'invita à son anniversaire. Je ne pouvais refuser l'offre. Outre mon affection pour lui, c'était une belle occasion de découvrir de l'intérieure, le coté people du cinéma. J'y suis allé et j'ai plongé...
En réalité, je me suis vite retrouvé à observer et à dialoguer avec tout un petit monde fort sympathique avec moi. Il faut dire que Yves me présentait à tout le monde comme son cousin! Alors on fait honneur à celui qui invite. J'ai vu des acteurs, des producteurs, des réalisateurs... Au début, les conversations étaient plutôt faciles, mais plus la nuit avançait et plus les dialogues devenaient confus. L'alcool (pour ne citer que cela) avait fait son effet.
En fait, que l'on soit grand ou petit, je peux vous dire que l'alcool a le même effet sur chacun. Vous commencez droit et fier et vous finissez en titubent. Vous avez l'œil vitreux et on ne lit plus aucune trace de fierté dans votre regard, juste un égarement.
Pour ma part, j'ai du consommé entre 22h et 4h une bonne dizaine de coupes de champagne, juste ce qu'il faut pour garder un peu de dignité et de vigilance pour continuer d'observer. Au final Yves me conduisit avec Mr Valéry Zeitoun en personne (celui d'Universal) au bar Le Baron, pour reprendre une nouvelle coupe... celle-ci offerte par Mr Zeitoun, pour 30€ la coupe. A 6h, je rejoignais un lit bien amical avant d'attaquer mon premier rendez vous professionnel à midi.
Des contacts ont été pris, la soirée fut plutôt agréable et j'ai pris beaucoup de plaisir à explorer cette jungle artistique, car je peux vous dire qu'il s'agit bien d'une jungle. Chacun s'observe et se dévore du regard... mais je n'en dirai pas plus.



Au petit matin, je pouvais découvrir le dôme des invalides, figé et fier comme au premier jour...



Face à lui se dresse le grand palais et le magnifique pont Alexandre III...



Cette magnificence ne semble pas perturber ces joueurs... splendeur et simplicité, un contraste que j'aime...

Le dernier jour à Paris, je savais que Quentin Laurent se trouverait aux Invalides. Quelle belle occasion que de retrouver un ami ailleurs! Je me présentai donc au vieil hospice militaire et me mis en quête de retrouver mon grognard favoris. C'est une sensation étrange que de retrouver dans ce décors majestueux des hommes vêtus d'un autre temps. On a réellement l'impression que le temps s'est arrêté. Pour quelques instants, vous voyagez à une époque oubliée. Chacun des figurants donne vie à un personnage. C'est comme si vous redonniez aux pierres leurs compagnons passés. Pour quelques heures, pierres et vivants communient à nouveau à l'unisson. Soldats, canons, chevaux, tout un ensemble de bruits, de fracas qui meutrissent les murs et les pierres mais leur redonnent sens.



Quentin serais tu là?...



Qu'ils sont beaux et majestueux...



Je reconnais à présent l'uniforme des grognards, mais Quentin n'est toujours pas là.

1 commentaires:

Anonyme 14 janvier 2010 à 04:00  

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