Rencontre avec une terre nommée Israël
Entre téléphone et prise de rendez vous, pas une minute à moi
Repas à Bethléem sous une tente, si vous regardez bien, je fume du narguilé au fond... avec cette fumée, je pense que j'ai tué mes poumons
Marc résume dans cette image le rythme de notre visite : fatigue, voir épuisement
Le jardin de la maison de Ruthi ou nous passâmes 3 nuits
Comment résumer une telle aventure? Ce n'est pas facile. Voilà quelques jours que je suis revenu et je sens le blues m'envahir. Ce n'est pas facile de revenir d'une terre si attachante. Israël est une terre en guerre, mais c'est aussi une terre d'accueil ou les gens vous donnent ce qu'ils ont pour que vous vous sentiez chez vous. Je ne souhaite pas prendre partie, israéliens et palestiniens ont redoublé d'efforts afin de nous satisfaire.
Si je devais résumer ce séjour, je dirais "rencontres" et "course contre la montre". Je n'ai jamais cessé de rencontrer des personnes afin de multiplier les contacts et de trouver les interlocuteurs susceptibles de croire et de suivre notre projet. Ce ne fut pas vraiment du tourisme pour moi, même si j'en ai eu plein les yeux. Mais la découverte de fortes personnalités fut un plaisir tout aussi fort que l'antique cité de Jérusalem ou la mer morte.
L'accueil restera le plus beau souvenir de ce séjour. Que de générosité, que de dépenses pour notre bien être. Je me souviendrai de cette soirée à Bethléem, pleine de joie et pleine d'espoir. Ou encore ce repas à Jérusalem organisé par le centre Romain Gary, il y avait presque un coté familiale autour de cette table. A ma gauche, je découvrais Dominique pour la première fois qui me racontait comment elle était venue ici et avait trouvé l'amour auprès d'Alain. Des petites histoires, si humaines, au milieu d'une terre pétrie d'histoire universelle.
Je me souviens aussi de la maison de Ruthi, amie très proche d'Emmanuel. Elle passe sa vie à faire de la céramique... Elle vit sa vie entre son atelier, son jardin et ses amis. Son jardin ressemble à une caverne aux merveilles ou ses oeuvres déposées ici et là, se perdent au milieu d'une nature maîtresse territoire. Une oasis sauvage, bercée par le chant des oiseaux, en pleine ville.
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